...il faut se rendre à l'évidence qu'une fois encore, nous pouvons prétendre sans rougir que nous sommes la Première École de France.
En effet et en grandes lignes :
En effet et en grandes lignes :
Neuf élèves ont eu la chance de toréer, en cinq jours consécutifs, quarante vaches d'un même élevage, sous les conseils attentifs du Maestro Juan LEAL, ceci n'est pas la moindre des choses.
Pour entrer dans les détails, il faut considérer, au cas par cas, les progrès réalisés par chaque élève et par ordre d'ancienneté, Clément HARGOUS, notre fidèle élève, qui, tout au long de l'année, traverse la France de Bordeaux à Nîmes (cinq heures de route et retour), pour participer à l'enseignement de toréo de salón notamment, Clément a confirmé son haut niveau de Novillero Sans Picadors.
Il en va de même pour Nino JULIAN qui, lui aussi, a confirmé à longueur de stage qu'il était parfaitement à l'aise pour affronter tous les plus gros novillos.
Pour se perfectionner encore d'avantage et avec notre conseil, il s'est inscrit à l'école de Salamanca où il débutera le 1er décembre, sous les ordres du Maestro José IGNACIO SANCHEZ.
Pour se perfectionner encore d'avantage et avec notre conseil, il s'est inscrit à l'école de Salamanca où il débutera le 1er décembre, sous les ordres du Maestro José IGNACIO SANCHEZ.
D'une manière générale, tous les élèves présents au stage ont fait d'énormes progrès, Rafael PONCE DE LEON, lui aussi, a affirmé sa volonté de devenir Maestro, il a corrigé en particulier ses problèmes de toques et de fin de muletazos.
CANTEN a été parfait techniquement y compris devant le gros novillo que nous a offert le ganadero Andoni REKAGORRI. Il lui manque seulement un peu de relâchement dans l'attitude…mais ça viendra !
VALENTIN a fait des progrès impressionnants, tendu mais volontaire au début, il a fini le stage en pleine confiance, ce qui a porté ses fruits.
GAUTHIER nous a ravis par sa fraicheur, "son insouciance" du danger et tentant des quites audacieux mais fort bien exécutés, lui aussi a mis de l'huile dans les rouages, il a fini le stage en beauté.
Pour parler du trio VICTOR – BAPTISTE – MANUEL, nous les avions "embarqués" sans être certains qu'ils s'en sortiraient. Nous redoutions que ce serait trop pour eux !
Ce sont eux qui nous ont le plus enthousiasmés, à commencer par VICTOR qui a toréé avec une douceur et un temple dignes d'un torero qui a vingt ans d'expérience !
Ce sont eux qui nous ont le plus enthousiasmés, à commencer par VICTOR qui a toréé avec une douceur et un temple dignes d'un torero qui a vingt ans d'expérience !
BAPTISTE et MANUEL ont vaincu leurs in-quiétudes : ils sont restés quietos, le bras gauche relâché, leurs progrès tout à fait inattendus nous ont stupéfaits.
Il faut savoir que les deux derniers jours du stage, tous les élèves ont toréé une vache "en entier", cape, banderilles, muleta.
Ce n'était pas gagné d'avance, ils l'ont fait et bien fait.
En conclusion, ces neuf garçons, venant s'ajouter aux dix autres élèves restés en France, prouvent, si cela devait l'être encore, que nous sommes une école respectable, dont le travail accompli tout au long de l'année est aujourd'hui récompensé.
Ce n'était pas gagné d'avance, ils l'ont fait et bien fait.
En conclusion, ces neuf garçons, venant s'ajouter aux dix autres élèves restés en France, prouvent, si cela devait l'être encore, que nous sommes une école respectable, dont le travail accompli tout au long de l'année est aujourd'hui récompensé.