Après une bonne nuit de sommeil bien réparatrice de tous ces kilomètres effectués dans la journée, nous nous apprêtions à démarrer le stage 2025, aux alentours de 16h, à la ganaderia Fraile, dont le seul nom faisait trembler d'effroi la plupart des toreros en activité.
Certains, plus matinaux que d'autres, s'étaient levés aux aurores, notamment les jeunes toreros, qui savaient bien qu'il fallait continuer de s'entraîner tous les jours.
Mais deux des éminents membres de la secte du "chocolat chaud de la Rad" s'étaient aussi levés très tôt. Marc et Jean-Yves, tout en sirotant leur précieux breuvage, avaient débuté une conversation sur la lecture.
Jacques-Olivier, 3e membre de cette amicale, avait gardé le lit car il s'était couché bien tard, tout à la joie d'être parmi nous durant ce stage.
En me préparant, j'avais entendu, par la fenêtre de ma chambre, la douce mélodie des brebis, ce qui me rassurait, tout le monde était à sa place.
En descendant prendre mon petit-déjeuner, j'avais aperçu les jeunes toreros dehors, déjà dans leur échauffement.
Elisabeth était, elle aussi, descendue pour petit-déjeuner, dans son pyjama en pilou-pilou, on était vraiment comme chez nous dans cet établissement.
Alors, entre le thé vert, le chocolat chaud et les tartines, nous devisions sur la littérature. Tout y est passé, García Márquez et ses "100 jours de solitude", "Belle du seigneur" d'Albert Cohen, "Le marin rejeté par la mer " de Mishima, " Sur la route " de Jack Kerouac, "Le voyage au bout de la nuit " de Céline, "La possibilité d'une île" de Michel Houellebecq ... bref un tour du monde assez large et rondement mené, des meilleurs auteurs contemporains selon nous.
Puis, Jean-Yves, pour agrémenter l'entraînement et la préparation physique du matin, proposa une initiation au golf, puisque nous avions tout le matériel nécessaire pour le faire. C'était bon pour le jeu de jambes, le travail de la taille et des bras, bref c'était une activité totalement adaptée à des jeunes toreros en herbe.
Il semblait que le côté inédit de cette activité leur convenait et les amusait en même temps. Ils ne se sont pas fait prier.
Ils ne s'en rendaient pas compte, mais ils avaient peut-être mis le doigt dans une occupation infernale, tout aussi addictive que le toreo. D’illustres figuras de la Tauromachie étaient devenues des cracks dans ce sport. Le golfeur, comme le torero, pratique cette discipline pour se mesurer constamment à soi-même, rien n’est jamais acquis, il faut toujours s’entrainer, ne jamais se reposer sur ses lauriers et toujours rester humble, même lors des grands coups.
Certains, plus matinaux que d'autres, s'étaient levés aux aurores, notamment les jeunes toreros, qui savaient bien qu'il fallait continuer de s'entraîner tous les jours.
Mais deux des éminents membres de la secte du "chocolat chaud de la Rad" s'étaient aussi levés très tôt. Marc et Jean-Yves, tout en sirotant leur précieux breuvage, avaient débuté une conversation sur la lecture.
Jacques-Olivier, 3e membre de cette amicale, avait gardé le lit car il s'était couché bien tard, tout à la joie d'être parmi nous durant ce stage.
En me préparant, j'avais entendu, par la fenêtre de ma chambre, la douce mélodie des brebis, ce qui me rassurait, tout le monde était à sa place.
En descendant prendre mon petit-déjeuner, j'avais aperçu les jeunes toreros dehors, déjà dans leur échauffement.
Elisabeth était, elle aussi, descendue pour petit-déjeuner, dans son pyjama en pilou-pilou, on était vraiment comme chez nous dans cet établissement.
Alors, entre le thé vert, le chocolat chaud et les tartines, nous devisions sur la littérature. Tout y est passé, García Márquez et ses "100 jours de solitude", "Belle du seigneur" d'Albert Cohen, "Le marin rejeté par la mer " de Mishima, " Sur la route " de Jack Kerouac, "Le voyage au bout de la nuit " de Céline, "La possibilité d'une île" de Michel Houellebecq ... bref un tour du monde assez large et rondement mené, des meilleurs auteurs contemporains selon nous.
Puis, Jean-Yves, pour agrémenter l'entraînement et la préparation physique du matin, proposa une initiation au golf, puisque nous avions tout le matériel nécessaire pour le faire. C'était bon pour le jeu de jambes, le travail de la taille et des bras, bref c'était une activité totalement adaptée à des jeunes toreros en herbe.
Il semblait que le côté inédit de cette activité leur convenait et les amusait en même temps. Ils ne se sont pas fait prier.
Ils ne s'en rendaient pas compte, mais ils avaient peut-être mis le doigt dans une occupation infernale, tout aussi addictive que le toreo. D’illustres figuras de la Tauromachie étaient devenues des cracks dans ce sport. Le golfeur, comme le torero, pratique cette discipline pour se mesurer constamment à soi-même, rien n’est jamais acquis, il faut toujours s’entrainer, ne jamais se reposer sur ses lauriers et toujours rester humble, même lors des grands coups.
Hier soir, durant le diner, qui nous permit de nous restaurer et de mieux nous connaitre, une nouvelle créature avait fait son apparition : le petit Tommy !
Un petit jeune, d’un beau roux, un peu bouclé, l’air joyeux et heureux de vivre, mettant immédiatement de la gaieté dans la grande salle à manger. Des yeux malicieux et intelligents. Un vrai plaisir, ce petit caniche abricot, dernière recrue de la maman d’Ana. Il a des jouets partout dans l’hôtel, son petit panier bien à côté du poêle et je sens que nous allons bien nous entendre.
Un petit jeune, d’un beau roux, un peu bouclé, l’air joyeux et heureux de vivre, mettant immédiatement de la gaieté dans la grande salle à manger. Des yeux malicieux et intelligents. Un vrai plaisir, ce petit caniche abricot, dernière recrue de la maman d’Ana. Il a des jouets partout dans l’hôtel, son petit panier bien à côté du poêle et je sens que nous allons bien nous entendre.
Il fait un soleil superbe, 15 degrés, du jamais vu à cette époque. Un peu de vitamine D ne nous fera pas de mal.
On se regroupe sur la terrasse pour deviser des derniers potins nîmois, autour d’un petit apéritif.
Le déjeuner nous confirme que nous sommes toujours dans une excellente adresse en termes de références culinaires.
14h45, on se répartit dans les voitures, direction Cojos de Robliza, à 20 minutes d'autovía.
Certes, le tentadero doit démarrer à 16h, mais, le temps que le picador arrive, habille le cheval et que Juan Luis ait déjeuné, fait sa sieste, il faudra bien ça.
La ligne de chemin de fer, que mon ami Alex nous avait tant contée l'année dernière, borde notre route et je pensais qu'à ce même moment, il était probablement en train de se former pour devenir conducteur de train.
La ville de Ciudad Rodrigo devait terminer les préparatifs de son si célèbre carnaval et tous les établissements comportant un lit dans un rayon de 100km affichaient complet depuis bien longtemps.
Sur la route vers l’élevage, nous admirons les monts enneigés de la Peña de Francia. Tout le campo est verdoyant. Nous sommes escortés par des hérons cendrés.
15h02. Le comité d'accueil, dès l’entrée dans ce magnifique campo, c’est un lot de toros, prévue pour une corrida au mois de juin à Las Ventas. Une douzaine d’exemplaires de machos, forts, imposants, impressionnants. Ici, on ne fait pas dans la moleskine !
En termes de difficulté, chez Fraile, pour ce premier entrainement du stage 2025, c’est plutôt comme un plongeon dans de l'eau glacée, tête la première. C'est du lourd, du rude, de l’âpre. On rentre dans le vif du sujet, tout de suite.
Le vent s'est levé, comme toujours ici, ça va être sportif.
15h31, arrivée du picador.
Le chien de berger est là, il a pointé le bout de sa truffe, a vu que les couillons du jour étaient arrivés, il est reparti. C'est bon signe.
Mais, comme d'habitude, en découvrant le ruedo, nous voyons qu'une mini tranchée a été creusée pour évacuer l'eau de pluie, voici plusieurs jours, mais elle est restée. Donc, il va falloir la reboucher avant toute chose. On n'est pas couchés !
Alors, comme toujours, nous attendrons, avec patience et détermination, que la Providence fasse démarrer la séance.
Dans ces moments, il y a deux types de comportements, les observateurs et les bavards. Chacun dans son style.
Le vent forcit, les vaches toutes noires sélectionnées pour ce tentadero, sont regroupées dans une coraleta . Elles sont sérieuses, notamment une, qui lève la tête en notre direction, ses yeux me radiographient de façon perçante, elle n'a pas l'air accorte !
Le vent s'engouffre entre les portails des chiqueros et produit un son métallique, instaurant une atmosphère rare, comme dans un western, quand les deux héros vont s'affronter à coup de pistolets et que l'on voit rouler des buissons ronds, dans un nuage de poussière.
Habillage du cheval, tout n'est pas perdu. On avance, petit à petit.
Un des vachers est arrivé ex abrupto. Il arrange la piste, sous les yeux experts de Jean-Luc et Alain. On avance je vous dis.
Carolina arrive, elle me dit que le vent n’est pas bon après la pluie.
15h58 : le tentadero peut commencer. C’est la magie de L’Espagne, tout vient à point à qui sait attendre.
On se regroupe sur la terrasse pour deviser des derniers potins nîmois, autour d’un petit apéritif.
Le déjeuner nous confirme que nous sommes toujours dans une excellente adresse en termes de références culinaires.
14h45, on se répartit dans les voitures, direction Cojos de Robliza, à 20 minutes d'autovía.
Certes, le tentadero doit démarrer à 16h, mais, le temps que le picador arrive, habille le cheval et que Juan Luis ait déjeuné, fait sa sieste, il faudra bien ça.
La ligne de chemin de fer, que mon ami Alex nous avait tant contée l'année dernière, borde notre route et je pensais qu'à ce même moment, il était probablement en train de se former pour devenir conducteur de train.
La ville de Ciudad Rodrigo devait terminer les préparatifs de son si célèbre carnaval et tous les établissements comportant un lit dans un rayon de 100km affichaient complet depuis bien longtemps.
Sur la route vers l’élevage, nous admirons les monts enneigés de la Peña de Francia. Tout le campo est verdoyant. Nous sommes escortés par des hérons cendrés.
15h02. Le comité d'accueil, dès l’entrée dans ce magnifique campo, c’est un lot de toros, prévue pour une corrida au mois de juin à Las Ventas. Une douzaine d’exemplaires de machos, forts, imposants, impressionnants. Ici, on ne fait pas dans la moleskine !
En termes de difficulté, chez Fraile, pour ce premier entrainement du stage 2025, c’est plutôt comme un plongeon dans de l'eau glacée, tête la première. C'est du lourd, du rude, de l’âpre. On rentre dans le vif du sujet, tout de suite.
Le vent s'est levé, comme toujours ici, ça va être sportif.
15h31, arrivée du picador.
Le chien de berger est là, il a pointé le bout de sa truffe, a vu que les couillons du jour étaient arrivés, il est reparti. C'est bon signe.
Mais, comme d'habitude, en découvrant le ruedo, nous voyons qu'une mini tranchée a été creusée pour évacuer l'eau de pluie, voici plusieurs jours, mais elle est restée. Donc, il va falloir la reboucher avant toute chose. On n'est pas couchés !
Alors, comme toujours, nous attendrons, avec patience et détermination, que la Providence fasse démarrer la séance.
Dans ces moments, il y a deux types de comportements, les observateurs et les bavards. Chacun dans son style.
Le vent forcit, les vaches toutes noires sélectionnées pour ce tentadero, sont regroupées dans une coraleta . Elles sont sérieuses, notamment une, qui lève la tête en notre direction, ses yeux me radiographient de façon perçante, elle n'a pas l'air accorte !
Le vent s'engouffre entre les portails des chiqueros et produit un son métallique, instaurant une atmosphère rare, comme dans un western, quand les deux héros vont s'affronter à coup de pistolets et que l'on voit rouler des buissons ronds, dans un nuage de poussière.
Habillage du cheval, tout n'est pas perdu. On avance, petit à petit.
Un des vachers est arrivé ex abrupto. Il arrange la piste, sous les yeux experts de Jean-Luc et Alain. On avance je vous dis.
Carolina arrive, elle me dit que le vent n’est pas bon après la pluie.
15h58 : le tentadero peut commencer. C’est la magie de L’Espagne, tout vient à point à qui sait attendre.
1ère vache : la 2306, très mobile, il faut du temps pour la fixer.
Et voici que recommence le concert de percussions sur baies vitrées, comme chaque fois entre Carolina et Juan Luis.
Alain, qui n'a pas l'habitude de ce genre de musique est très interloqué.
Cette vache est très brave et ne se laisse pas impressionner par les piques.
"A torear. "
Marco débute. Il est très élégant, le vainqueur du dernier trophée Nimeño II a bien mérité sa place, gagnée pour ce stage.
Le niveau est élevé.
La vache est excellente, noble et répète dans le leurre.
Elle tient sur le temps
Le vent commence à gêner.
16h27, Pablo sort.
Un peu surpris par la rapidité de cette vache. Le bétail ici ne supporte aucune erreur, aucun doute. C'est plus compliqué pour lui et c'est toujours la deuxième passe qui est difficile. Mais, il s'accroche.
Le campo tout autour est très vert, les réserves d'eau sont refaites depuis la dernière sécheresse, cela fait plaisir de le constater de visu.
Peu à peu, Pablo prend le rythme, mais, c'est âpre.
16h40. Sortie du Coiffeur. Le Vaquero attrape la queue de cette très bonne vache, muni de ciseaux et ils se mettent tous les deux à tournoyer. Coupe printanière. Valse de Vienne. En fait, on coupe les poils de la queue pour repérer de loin que cette vache a été toréée.
Et voici que recommence le concert de percussions sur baies vitrées, comme chaque fois entre Carolina et Juan Luis.
Alain, qui n'a pas l'habitude de ce genre de musique est très interloqué.
Cette vache est très brave et ne se laisse pas impressionner par les piques.
"A torear. "
Marco débute. Il est très élégant, le vainqueur du dernier trophée Nimeño II a bien mérité sa place, gagnée pour ce stage.
Le niveau est élevé.
La vache est excellente, noble et répète dans le leurre.
Elle tient sur le temps
Le vent commence à gêner.
16h27, Pablo sort.
Un peu surpris par la rapidité de cette vache. Le bétail ici ne supporte aucune erreur, aucun doute. C'est plus compliqué pour lui et c'est toujours la deuxième passe qui est difficile. Mais, il s'accroche.
Le campo tout autour est très vert, les réserves d'eau sont refaites depuis la dernière sécheresse, cela fait plaisir de le constater de visu.
Peu à peu, Pablo prend le rythme, mais, c'est âpre.
16h40. Sortie du Coiffeur. Le Vaquero attrape la queue de cette très bonne vache, muni de ciseaux et ils se mettent tous les deux à tournoyer. Coupe printanière. Valse de Vienne. En fait, on coupe les poils de la queue pour repérer de loin que cette vache a été toréée.
16h45. 2ème vache. La 2375.
Elle sort fort, mais dès qu'elle aperçoit le cheval, elle repart, elle veut s'échapper par tout moyen.
"Pararla. "
Lui donner une pique sera aussi difficile que de faire boire un âne qui n'a pas soif.
Pablo sort avec la cape, donne quelques passes, la vache se dirige vers le cheval, première pique, deuxième.
Juan Luis et Carolina veulent que la vache soit fixée plus loin que le centre. Non, ce n’est pas facile. Depuis le burladero, elle démarre mais, ce n'est pas ça.
"Torearla. "
Pablo y retourne.
C'est beaucoup mieux. C'est une vache brave mais exigeante.
Grand soleil, le vent a calé.
Les séries sont longues, Pablo la soumet mais il lui faut se croiser plus.
La vache ouvre la bouche.
17h05 : Marco ressort.
Mais le Maestro Le Sur veut plus que deux passes et le pecho.
"On recommence, des séries plus longues, muleta puesta, un pecho en rond. Il faut faire l’effort, sinon, ça ne sert à rien !".
"Une, puis une, puis une, ça ne fait pas trois, ça ne sert à rien !"
Marco se force à enchaîner les passes. La vache le permet même si elle a toujours la bouche entrouverte.
17h11. Re-Pablo.
C'est plutôt décousu mais il torée bien.
Coiffeur. Revalse de Vienne. 17h19, elle rentre au bercail.
Le vent s'est levé à nouveau.
Elle sort fort, mais dès qu'elle aperçoit le cheval, elle repart, elle veut s'échapper par tout moyen.
"Pararla. "
Lui donner une pique sera aussi difficile que de faire boire un âne qui n'a pas soif.
Pablo sort avec la cape, donne quelques passes, la vache se dirige vers le cheval, première pique, deuxième.
Juan Luis et Carolina veulent que la vache soit fixée plus loin que le centre. Non, ce n’est pas facile. Depuis le burladero, elle démarre mais, ce n'est pas ça.
"Torearla. "
Pablo y retourne.
C'est beaucoup mieux. C'est une vache brave mais exigeante.
Grand soleil, le vent a calé.
Les séries sont longues, Pablo la soumet mais il lui faut se croiser plus.
La vache ouvre la bouche.
17h05 : Marco ressort.
Mais le Maestro Le Sur veut plus que deux passes et le pecho.
"On recommence, des séries plus longues, muleta puesta, un pecho en rond. Il faut faire l’effort, sinon, ça ne sert à rien !".
"Une, puis une, puis une, ça ne fait pas trois, ça ne sert à rien !"
Marco se force à enchaîner les passes. La vache le permet même si elle a toujours la bouche entrouverte.
17h11. Re-Pablo.
C'est plutôt décousu mais il torée bien.
Coiffeur. Revalse de Vienne. 17h19, elle rentre au bercail.
Le vent s'est levé à nouveau.
17h22 la 3ème vache, la 6519, la plus forte, va sortir.
Elle est belle, va vers le cheval. Une pique.
2ème pique plus acrobatique.
Valentin sort au capote.
Elle se fixe.
Elle s'emploie à la pique.
Rémy sort.
Elle se fixe
Autre pique, forte.
Chez les FRAILE, on ne fait pas semblant. On donne de vraies piques. La pauvre vache s’emploie tellement qu’elle en perd sa corne gauche.
Mais le picador la rappelle !
Elle tape, fort, très fort malgré tout.
17h31. Valentin à la muleta.
Elle lui fonce dessus, tout droit, par deux fois.
Il présente une muleta ferme et volontaire. Ça passe.
Valentin, depuis qu'il vient ici, a toujours eu beaucoup de réussite avec ce bétail.
Les ganaderos sont ravis. Ils l’encouragent, depuis la tribune.
Il se régale, ça passe.
Il lui faut regagner le centre.
17h43 Rémy enchaîne. Mais c'est violent.
La fracture de l'os de la corne n'arrange rien. Elle passe chez le coiffeur et sort. 17h46.
Elle est belle, va vers le cheval. Une pique.
2ème pique plus acrobatique.
Valentin sort au capote.
Elle se fixe.
Elle s'emploie à la pique.
Rémy sort.
Elle se fixe
Autre pique, forte.
Chez les FRAILE, on ne fait pas semblant. On donne de vraies piques. La pauvre vache s’emploie tellement qu’elle en perd sa corne gauche.
Mais le picador la rappelle !
Elle tape, fort, très fort malgré tout.
17h31. Valentin à la muleta.
Elle lui fonce dessus, tout droit, par deux fois.
Il présente une muleta ferme et volontaire. Ça passe.
Valentin, depuis qu'il vient ici, a toujours eu beaucoup de réussite avec ce bétail.
Les ganaderos sont ravis. Ils l’encouragent, depuis la tribune.
Il se régale, ça passe.
Il lui faut regagner le centre.
17h43 Rémy enchaîne. Mais c'est violent.
La fracture de l'os de la corne n'arrange rien. Elle passe chez le coiffeur et sort. 17h46.
17h48 4ème vache n° 6472
La vision du cheval ne lui plaît pas du tout.
Trois tentatives infructueuses.
Quatre.
Puis, une première pique.
Il faut la fixer, ce n'est pas simple.
Sacha sort.
Il perd la cape.
Rémy y retourne. Autre pique.
Le soleil se couche peu à peu, ça va changer les conditions qui, jusque-là étaient très supportables.
Re-Sacha.
Mais, il n'y est pas.
Une dernière pique.
Sacha la sort du cheval.
Rémy à la muleta. 17h56.
5 très bonnes passes, un changement de main. Il continue, c'est bien.
Il se sent "a gusto" lui aussi.
Il nous prend à témoin. La petite terrasse s'est peuplée, au fur et à mesure du froid qui s’abat sur nous.
Le vent a calé, les derniers rayons de soleil donnent une lumière très particulière sur le ruedo.
18h17 Sacha sort.
La vache est en querencia et Sacha ne semble pas convaincu.
La vache n'en veut plus. Séance de coiffage. 18h19.
La vision du cheval ne lui plaît pas du tout.
Trois tentatives infructueuses.
Quatre.
Puis, une première pique.
Il faut la fixer, ce n'est pas simple.
Sacha sort.
Il perd la cape.
Rémy y retourne. Autre pique.
Le soleil se couche peu à peu, ça va changer les conditions qui, jusque-là étaient très supportables.
Re-Sacha.
Mais, il n'y est pas.
Une dernière pique.
Sacha la sort du cheval.
Rémy à la muleta. 17h56.
5 très bonnes passes, un changement de main. Il continue, c'est bien.
Il se sent "a gusto" lui aussi.
Il nous prend à témoin. La petite terrasse s'est peuplée, au fur et à mesure du froid qui s’abat sur nous.
Le vent a calé, les derniers rayons de soleil donnent une lumière très particulière sur le ruedo.
18h17 Sacha sort.
La vache est en querencia et Sacha ne semble pas convaincu.
La vache n'en veut plus. Séance de coiffage. 18h19.
18h32. La 5ème et dernière. La 9302. Elle a du Santa Coloma.
Elle se dirige directement au cheval.
2 piques, elle est vue.
Sacha sort à la cape.
Autre pique, la rencontre est violente.
Encore une autre. Re-concert de percussions sur vitres.
Une dernière.
À la muleta, Sacha.
Une série de doblones à deux mains, pour gagner le centre.
Le cheval sort. Au déshabillage.
Carolina lui demande de baisser la main.
C'est une lutte, Sacha doit l'obliger beaucoup et ensuite, il pourra toréer.il n’y arrive pas. Il n'est pas quieto, il veut toréer, mais se précipite alors qu'il faudrait d’abord l'obliger.
On n'y est pas ! Ce n'était pas son jour.
Cette vache, c'est une vraie santa Coloma, rapide, exigeante.
Marco ressort. 18h36.
La vache reste en querencia.
Sacha ressort. La vache ne veut pas se laisser faire.
Il est volontaire mais ce n'est pas ça.
Il ramène la bête au centre, essaie encore, mais elle se réfugie à nouveau contre le mur.
18h43. Dernière coupe. Fini pour cet entraînement.
Nous nous engouffrons littéralement dans les voitures, après une photo de groupe, car le froid commence à nous mordiller sérieusement.
D’ici une demi-heure, les membres de "L’amicale du Chocolat chaud de la Rad" vont tenir une réunion, tasses à la main !
Demain, même endroit, même heure avec l’arrivée du Maestro Juan LEAL tout auréolé de son succès à Ambato en Equateur . On verra si la nuit aura porté conseil !
Crédit Photos Jean-Luc JOUET.
Elle se dirige directement au cheval.
2 piques, elle est vue.
Sacha sort à la cape.
Autre pique, la rencontre est violente.
Encore une autre. Re-concert de percussions sur vitres.
Une dernière.
À la muleta, Sacha.
Une série de doblones à deux mains, pour gagner le centre.
Le cheval sort. Au déshabillage.
Carolina lui demande de baisser la main.
C'est une lutte, Sacha doit l'obliger beaucoup et ensuite, il pourra toréer.il n’y arrive pas. Il n'est pas quieto, il veut toréer, mais se précipite alors qu'il faudrait d’abord l'obliger.
On n'y est pas ! Ce n'était pas son jour.
Cette vache, c'est une vraie santa Coloma, rapide, exigeante.
Marco ressort. 18h36.
La vache reste en querencia.
Sacha ressort. La vache ne veut pas se laisser faire.
Il est volontaire mais ce n'est pas ça.
Il ramène la bête au centre, essaie encore, mais elle se réfugie à nouveau contre le mur.
18h43. Dernière coupe. Fini pour cet entraînement.
Nous nous engouffrons littéralement dans les voitures, après une photo de groupe, car le froid commence à nous mordiller sérieusement.
D’ici une demi-heure, les membres de "L’amicale du Chocolat chaud de la Rad" vont tenir une réunion, tasses à la main !
Demain, même endroit, même heure avec l’arrivée du Maestro Juan LEAL tout auréolé de son succès à Ambato en Equateur . On verra si la nuit aura porté conseil !
Crédit Photos Jean-Luc JOUET.