Nous avions grande illusion sur cette visite d'élevage pour Alex. Et cela n'a pas raté, la découverte du Campo Charro a été un grand moment pour lui. Il a tout apprécié, posant de nombreuses questions et faisant d'innombrables photos de cette nature fantastique. Il faut dire que si nous avions voulu réserver un jour enchanteur, nous n'aurions pas pu rêver mieux : 16 degrés, pas de vent, du soleil, un campo verdoyant, la zone avait eu la chance de recevoir une bonne pluie, celle qui tombe doucement mais sûrement, qui pénètre sans raviner, le rêve.
Nous étions passé par la route pour mieux admirer ce paysage et tous ces troupeaux paisibles, vaches, veaux, toros bravos, cochons noirs, brebis... Immédiatement, l'effet relaxant avait agi. La déconnexion était totale. Marta, qui connaissait le moindre éleveur dans le moindre coin de la péninsule, se réjouissait de découvrir où se situait le campo de chacun, elle qui n'en avait qu'une connaissance administrative, tout cela prenait corps et devenait réalité.
Durant l'aller, Alex, toujours aussi passionné de trains, avait donné un cours sur les passages à niveau, et toute la signalisation, car nous longions la voie ferrée. Ce garçon est un vrai aficionado du sujet, ça faisait plaisir à entendre.
Dès que nous avons quitté la route goudronnée, l'enchantement a continué : sur le long chemin de terre, parfois accidenté où certains endroits n’étaient autre qu’une mare boueuse profonde qu’il fallait passer à faible vitesse, les murs de clôtures en granit gris envahis de mousse vert intense et de lichen jaune ouvraient vers des paysages vallonnés infinis à couper le souffle. Mais surtout, nous avions l'impression d'être privilégiés, protégés par cette nature bienveillante.
Jean-Yves, lui aussi, découvrait ce campo merveilleux. Il en avait pourtant arpenté des élevages de toros bravos en France, mais ce qui le touchait, c'était le Campo à perte de vue, cette étendue infinie, des centaines d'hectares autour de nous, consacrés à l'élevage. Ça ne s’expliquait pas, ça se vivait.
Tous ces animaux étaient là, chacun s'étant vu octroyer l'équivalent d’un hectare par tête, je songeais d’ailleurs que bon nombre d’humains n'en avait pas autant sur cette terre !
Une nature à l'état brut, des cigognes, des aigrettes, des chevaux et même des tortues, vivaient tous en bonne harmonie, partageant ce jardin d'Éden, décrit pourtant comme une zone de maltraitance animale par certains citadins bobos ignares, qui s’étaient faussement autoproclamés écologistes.
Don Íñigo et son épouse Veronica nous attendaient, impatients de nous faire visiter cet endroit merveilleux. Et comme chaque fois, la magie opère, chacun y va de son anecdote, de son récit d'une vie dure mais vraie, exigeante mais rendant au centuple des moments indescriptibles de beauté réelle. Nous qui tombions de plus en plus vers le virtuel, les masques de réalité augmentée envahissant très vite nos pauvres vies numériques, nous sentions là, à ce moment précis, que l'essentiel était ici et maintenant.
Après ce moment de vérité, nous sommes partis vers Salamanca pour déjeuner dans un restaurant qui fête ses 70 ans d'ancienneté. La propriétaire a comme coutume la délicate attention, lors du service des entrées, d'orner un des plats du fer du ganadero présent. C'est à Don Íñigo qu’est revenue cette faveur aujourd'hui.
Nous étions passé par la route pour mieux admirer ce paysage et tous ces troupeaux paisibles, vaches, veaux, toros bravos, cochons noirs, brebis... Immédiatement, l'effet relaxant avait agi. La déconnexion était totale. Marta, qui connaissait le moindre éleveur dans le moindre coin de la péninsule, se réjouissait de découvrir où se situait le campo de chacun, elle qui n'en avait qu'une connaissance administrative, tout cela prenait corps et devenait réalité.
Durant l'aller, Alex, toujours aussi passionné de trains, avait donné un cours sur les passages à niveau, et toute la signalisation, car nous longions la voie ferrée. Ce garçon est un vrai aficionado du sujet, ça faisait plaisir à entendre.
Dès que nous avons quitté la route goudronnée, l'enchantement a continué : sur le long chemin de terre, parfois accidenté où certains endroits n’étaient autre qu’une mare boueuse profonde qu’il fallait passer à faible vitesse, les murs de clôtures en granit gris envahis de mousse vert intense et de lichen jaune ouvraient vers des paysages vallonnés infinis à couper le souffle. Mais surtout, nous avions l'impression d'être privilégiés, protégés par cette nature bienveillante.
Jean-Yves, lui aussi, découvrait ce campo merveilleux. Il en avait pourtant arpenté des élevages de toros bravos en France, mais ce qui le touchait, c'était le Campo à perte de vue, cette étendue infinie, des centaines d'hectares autour de nous, consacrés à l'élevage. Ça ne s’expliquait pas, ça se vivait.
Tous ces animaux étaient là, chacun s'étant vu octroyer l'équivalent d’un hectare par tête, je songeais d’ailleurs que bon nombre d’humains n'en avait pas autant sur cette terre !
Une nature à l'état brut, des cigognes, des aigrettes, des chevaux et même des tortues, vivaient tous en bonne harmonie, partageant ce jardin d'Éden, décrit pourtant comme une zone de maltraitance animale par certains citadins bobos ignares, qui s’étaient faussement autoproclamés écologistes.
Don Íñigo et son épouse Veronica nous attendaient, impatients de nous faire visiter cet endroit merveilleux. Et comme chaque fois, la magie opère, chacun y va de son anecdote, de son récit d'une vie dure mais vraie, exigeante mais rendant au centuple des moments indescriptibles de beauté réelle. Nous qui tombions de plus en plus vers le virtuel, les masques de réalité augmentée envahissant très vite nos pauvres vies numériques, nous sentions là, à ce moment précis, que l'essentiel était ici et maintenant.
Après ce moment de vérité, nous sommes partis vers Salamanca pour déjeuner dans un restaurant qui fête ses 70 ans d'ancienneté. La propriétaire a comme coutume la délicate attention, lors du service des entrées, d'orner un des plats du fer du ganadero présent. C'est à Don Íñigo qu’est revenue cette faveur aujourd'hui.
Ensuite, comme nous ne pouvions pas nous trouver sur Salamanca sans aller faire un petit tour pour saluer la grenouille de l’université et l’astronaute de la cathédrale, nous sommes passés par la légendaire Plaza Mayor, grouillant de monde. Sur notre chemin, nous nous sommes retrouvés stoppés par une procession religieuse. Oui, oui, une procession religieuse, en février, car en Espagne, on ne conçoit pas la vie sans cette ferveur populaire si touchante. C’est ça aussi l’Espagne, si jalouse de ses traditions et pourtant déjà projetée dans le 21ème siècle. Mais, il n’y a pas d’avenir pour les peuples sans racines, pourquoi nous les Français sommes-nous si pressés d’oublier notre histoire et notre passé ?
Toute la journée, le Maestro Le Sur était resté en contact avec le convoi qui se dirigeait vers la Rad.
À 17h sont aparus les grands voyageurs, heureux d'être enfin arrivés à destination. Finalement, Simon a conduit tout le trajet, comme Gérard. Elisabeth s'est laissé conduire comme une princesse. Restaient encore sur le chemin l’équipe d’Eric le magicien práctico et Marc, autant passionné de toros que de vidéo et tout le groupe serait au complet pour initier ce stage.
Le Maestro Leal, comme c'est désormais une coutume, nous ferait le plaisir de nous rejoindre demain jusqu'à vendredi. C'est toujours un plaisir de passer du temps en sa compagnie.
20h30, tout le groupe se rue vers la salle à manger, car depuis ce matin 6h, les estomacs crient famine.
La nuit sera sûrement réparatrice pour tous. Demain, c'est du sérieux !
Toute la journée, le Maestro Le Sur était resté en contact avec le convoi qui se dirigeait vers la Rad.
À 17h sont aparus les grands voyageurs, heureux d'être enfin arrivés à destination. Finalement, Simon a conduit tout le trajet, comme Gérard. Elisabeth s'est laissé conduire comme une princesse. Restaient encore sur le chemin l’équipe d’Eric le magicien práctico et Marc, autant passionné de toros que de vidéo et tout le groupe serait au complet pour initier ce stage.
Le Maestro Leal, comme c'est désormais une coutume, nous ferait le plaisir de nous rejoindre demain jusqu'à vendredi. C'est toujours un plaisir de passer du temps en sa compagnie.
20h30, tout le groupe se rue vers la salle à manger, car depuis ce matin 6h, les estomacs crient famine.
La nuit sera sûrement réparatrice pour tous. Demain, c'est du sérieux !
LUNDI :
Ce matin, nous nous étions répartis en plusieurs groupes, les toreros allaient s'entraîner, les accompagnateurs pourraient se reposer un peu et de notre côté, nous avions une partie de golf avec un départ à 10h30 avec Don Íñigo. Il faisait très beau, presque chaud, un beau soleil d'hiver, un peu de vent... Le parcours est superbe, c'est du campo sans toros ... Enfin, du moins je l'espère... !
Pendant ce temps, pour les aspirants toreros, entraînement physique puis déjeuner rapide afin de décoller à 13h de l'hôtel, en direction de l'élevage Sepúlveda, pour un début de tienta à 14h.
Mais comme à l’accoutumée avec les toros, il faut toujours attendre, c'est comme ça... Il faut l'admettre. 15h, Don Íñigo n'est toujours pas arrivé. Pour patienter, le Maestro Leal décide donc de questionner les jeunes toreros sur tous les sujets possibles, le sorteo, l'apartado, le déroulement de l'avant course, etc...
Je retrouve Juan et sa gentillesse, sa générosité, son amour de transmettre son savoir. Il me donne de bonnes nouvelles de la petite famille qui va s’agrandir. Je suis ravie qu’il soit avec nous.
Marc et Elisabeth ont pris place dans la tribune, au soleil. Gérard est aux côtés du ganadero sur les toriles. Jean-Yves est partout, en haut sur la tribune, en bas derrière un burladero, sur les toriles, les photos d'ambiance vont être bonnes.
Don Iñigo a la chance d’avoir à ses côtés Carlos, le mayoral, un charmant quadragénaire très actif, passionné, un homme de confiance qui fait tourner cet élevage avec précision.
15h14 : Début de la tienta.
« Suerte para todos » crie le Maestro Leal.
Et il rappelle : « On est là pour apprendre, on essaie des choses, c’est ici qu’il faut le faire ! Si ça réussit tant mieux, sinon, on continue ! ».
Ce matin, nous nous étions répartis en plusieurs groupes, les toreros allaient s'entraîner, les accompagnateurs pourraient se reposer un peu et de notre côté, nous avions une partie de golf avec un départ à 10h30 avec Don Íñigo. Il faisait très beau, presque chaud, un beau soleil d'hiver, un peu de vent... Le parcours est superbe, c'est du campo sans toros ... Enfin, du moins je l'espère... !
Pendant ce temps, pour les aspirants toreros, entraînement physique puis déjeuner rapide afin de décoller à 13h de l'hôtel, en direction de l'élevage Sepúlveda, pour un début de tienta à 14h.
Mais comme à l’accoutumée avec les toros, il faut toujours attendre, c'est comme ça... Il faut l'admettre. 15h, Don Íñigo n'est toujours pas arrivé. Pour patienter, le Maestro Leal décide donc de questionner les jeunes toreros sur tous les sujets possibles, le sorteo, l'apartado, le déroulement de l'avant course, etc...
Je retrouve Juan et sa gentillesse, sa générosité, son amour de transmettre son savoir. Il me donne de bonnes nouvelles de la petite famille qui va s’agrandir. Je suis ravie qu’il soit avec nous.
Marc et Elisabeth ont pris place dans la tribune, au soleil. Gérard est aux côtés du ganadero sur les toriles. Jean-Yves est partout, en haut sur la tribune, en bas derrière un burladero, sur les toriles, les photos d'ambiance vont être bonnes.
Don Iñigo a la chance d’avoir à ses côtés Carlos, le mayoral, un charmant quadragénaire très actif, passionné, un homme de confiance qui fait tourner cet élevage avec précision.
15h14 : Début de la tienta.
« Suerte para todos » crie le Maestro Leal.
Et il rappelle : « On est là pour apprendre, on essaie des choses, c’est ici qu’il faut le faire ! Si ça réussit tant mieux, sinon, on continue ! ».
Première vache : noire très intéressante, très douce, demande un toreo suave.
Valentín : bien mais pas assez croisé. Une foultitude de conseils lui arrive depuis les burladeros, qu'il faut qu’il intègre tout en toréant.
Simon : sort « de second » fait beaucoup d'efforts mais doit se redresser plus. Il a progressé depuis l'an dernier.
Éric : Il s'en sort plutôt pas mal, il est très concentré.
Sofian : de bonnes attitudes, il fait l'effort.
Comme à l’habitude dans cette maison, on raccourcit les poils du bout de la queue de la vache après l’avoir tientée pour la reconnaitre au campo par la suite. Mais, après avoir ouvert le portail, elle reste à Campo abierto, elle en redemande, quelle noblesse…
On la disait faible, elle a pris 38 minutes de passes de capote et de muletas.
Petit débriefing avec les maestros. En résumé : il faut s'engager plus, nous faire voir cette envie, être prêts…
Deuxième vache : il est 16h, une rousse plus violente à la sortie du toril
Rémy : fait les choses bien mais doit s'améliorer au capote. Très fin à la muleta. Il dégage une véritable elegance il a la « planta torera » !
Simon : plus sur Les reins, lui lance le maestro Juan Leal !
Sofian : cherche le bon terrain
Éric : pechos y derechos le long du mur pour s'habituer
Troisième vache : rousse, qui s’avèrera être borgne
Baptiste : plutôt élégant naturellement mais ne forçant pas trop pour s’améliorer
Les 2 vaches précédentes se sont regroupées dans le petit Campo adjacent, comme des commères, elles restent tranquilles.
Sofian : il s'en sort mieux, plus tranquille devant cette vache
Je remarque que Marc est très concentré sur son appareil photo. Pour sûr, il va très vite devenir la coqueluche du groupe des toreros car ils aiment, que dis-je, ils adoooorent être pris en photo. Est-ce que c'est pour être en mesure de se corriger pour la prochaine séance, je l'espère, mais ce n’est pas si sûr !
Simon : a tendance quelques fois à avoir une attitude raide, comme mécanique. Il doit se relâcher.
Éric : pas mal…
Quatrième vache : 17h07, Beige sable, les yeux entourés de noir.
Sacha : bien au capote, aux banderilles et à la muleta, il s'applique mais cherche un peu les terrains. Au bout d’un moment, il trouve le « sitio » et nous fait un festival « Ojediste »…
Simon : s'entraîne au balancier, devant, derrière, pour se rapprocher de la vache, c'est une bonne façon de faire.
Le Maestro Leal sort devant cette ultime vache pour illustrer son propos. Et voilà le travail, la vache s’exécute à la moindre sollicitation, une fois la mesure prise. Ça c’est le métier, la classe !
17h47 fin de séance. Le Maestro Leal reconduit d'un coup de capote cette dernière vache qui rejoint les 3 autres.
Le soleil commence à décliner. Tout le monde range son matériel. Avant que le convoi ne s’ébranle, le Maestro Leal prévient qu’il y aura une séance de travail théorique, au retour à l’hôtel, après la douche, il promet une interrogation pour le dernier jour ! Ce garçon, c’est un phénomène !
Demain, on change d’ambiance, nous partons vers les redoutables Fraile. Mais, chaque jour suffit sa peine, on va d’abord un peu se reposer.
Chanquete.
Valentín : bien mais pas assez croisé. Une foultitude de conseils lui arrive depuis les burladeros, qu'il faut qu’il intègre tout en toréant.
Simon : sort « de second » fait beaucoup d'efforts mais doit se redresser plus. Il a progressé depuis l'an dernier.
Éric : Il s'en sort plutôt pas mal, il est très concentré.
Sofian : de bonnes attitudes, il fait l'effort.
Comme à l’habitude dans cette maison, on raccourcit les poils du bout de la queue de la vache après l’avoir tientée pour la reconnaitre au campo par la suite. Mais, après avoir ouvert le portail, elle reste à Campo abierto, elle en redemande, quelle noblesse…
On la disait faible, elle a pris 38 minutes de passes de capote et de muletas.
Petit débriefing avec les maestros. En résumé : il faut s'engager plus, nous faire voir cette envie, être prêts…
Deuxième vache : il est 16h, une rousse plus violente à la sortie du toril
Rémy : fait les choses bien mais doit s'améliorer au capote. Très fin à la muleta. Il dégage une véritable elegance il a la « planta torera » !
Simon : plus sur Les reins, lui lance le maestro Juan Leal !
Sofian : cherche le bon terrain
Éric : pechos y derechos le long du mur pour s'habituer
Troisième vache : rousse, qui s’avèrera être borgne
Baptiste : plutôt élégant naturellement mais ne forçant pas trop pour s’améliorer
Les 2 vaches précédentes se sont regroupées dans le petit Campo adjacent, comme des commères, elles restent tranquilles.
Sofian : il s'en sort mieux, plus tranquille devant cette vache
Je remarque que Marc est très concentré sur son appareil photo. Pour sûr, il va très vite devenir la coqueluche du groupe des toreros car ils aiment, que dis-je, ils adoooorent être pris en photo. Est-ce que c'est pour être en mesure de se corriger pour la prochaine séance, je l'espère, mais ce n’est pas si sûr !
Simon : a tendance quelques fois à avoir une attitude raide, comme mécanique. Il doit se relâcher.
Éric : pas mal…
Quatrième vache : 17h07, Beige sable, les yeux entourés de noir.
Sacha : bien au capote, aux banderilles et à la muleta, il s'applique mais cherche un peu les terrains. Au bout d’un moment, il trouve le « sitio » et nous fait un festival « Ojediste »…
Simon : s'entraîne au balancier, devant, derrière, pour se rapprocher de la vache, c'est une bonne façon de faire.
Le Maestro Leal sort devant cette ultime vache pour illustrer son propos. Et voilà le travail, la vache s’exécute à la moindre sollicitation, une fois la mesure prise. Ça c’est le métier, la classe !
17h47 fin de séance. Le Maestro Leal reconduit d'un coup de capote cette dernière vache qui rejoint les 3 autres.
Le soleil commence à décliner. Tout le monde range son matériel. Avant que le convoi ne s’ébranle, le Maestro Leal prévient qu’il y aura une séance de travail théorique, au retour à l’hôtel, après la douche, il promet une interrogation pour le dernier jour ! Ce garçon, c’est un phénomène !
Demain, on change d’ambiance, nous partons vers les redoutables Fraile. Mais, chaque jour suffit sa peine, on va d’abord un peu se reposer.
Chanquete.