Qui sommes-nous ?
A priori, le sujet était technique, il aurait pu rebuter nos habitués. Pourtant, comme à l'accoutumée, les aficionados s'étaient déplacés, à la Terna, pour écouter cet exposé bien intéressant.
Nos orateurs nous ont expliqué les travaux, menés depuis maintenant plusieurs années par l'INRA, pour comprendre comment un toro bravo se dépense durant le combat, mais aussi établir les typologies de musculature entre toros de différentes ganaderias et répondre à la question des chutes, durant le combat.
Des grilles d'appréciation du comportement de l'animal ont été conçues et remplies par un groupe de vétérinaires, pour juger le comportement du toro, depuis sa sortie du toril jusqu'à la faena de muleta, en passant par la rencontre avec le cheval et la pose des banderilles. Ensuite, des prélèvements ont été faits sur les toros, une fois arrastrés, avec prise de sang, prise d'échantillons au niveau du foie, du coeur et des muscles.
Des points du physique sont mesurés, mais aussi du moral, notamment lors de la rencontre avec la pique, seul moment dans la vie d'un toro où un adversaire lui résiste ! Tous ces travaux viennent confirmer que le matador, en observant le toro, sa respiration, son moral et sa fatigue, va pouvoir économiser l'animal afin qu'il arrive, au dernier tiers, dans la forme adéquate pour le combattre.
Tous ces éléments aident également les éleveurs, afin qu'ils gèrent mieux le toro au campo, son activité physique, sa nourriture.
En bref, l'objectif des vétérinaires est de fournir des éléments tangibles à une activité, qui a longtemps relevé d'une pratique empirique, issue de l'expérience et de l'observation humaines.
Merci à nos deux vétérinaires, passionnés de vie animale et de tauromachie, qui ont su éclairer, d'un nouveau jour, notre vision de la corrida et des toros de combat.
Nos orateurs nous ont expliqué les travaux, menés depuis maintenant plusieurs années par l'INRA, pour comprendre comment un toro bravo se dépense durant le combat, mais aussi établir les typologies de musculature entre toros de différentes ganaderias et répondre à la question des chutes, durant le combat.
Des grilles d'appréciation du comportement de l'animal ont été conçues et remplies par un groupe de vétérinaires, pour juger le comportement du toro, depuis sa sortie du toril jusqu'à la faena de muleta, en passant par la rencontre avec le cheval et la pose des banderilles. Ensuite, des prélèvements ont été faits sur les toros, une fois arrastrés, avec prise de sang, prise d'échantillons au niveau du foie, du coeur et des muscles.
Des points du physique sont mesurés, mais aussi du moral, notamment lors de la rencontre avec la pique, seul moment dans la vie d'un toro où un adversaire lui résiste ! Tous ces travaux viennent confirmer que le matador, en observant le toro, sa respiration, son moral et sa fatigue, va pouvoir économiser l'animal afin qu'il arrive, au dernier tiers, dans la forme adéquate pour le combattre.
Tous ces éléments aident également les éleveurs, afin qu'ils gèrent mieux le toro au campo, son activité physique, sa nourriture.
En bref, l'objectif des vétérinaires est de fournir des éléments tangibles à une activité, qui a longtemps relevé d'une pratique empirique, issue de l'expérience et de l'observation humaines.
Merci à nos deux vétérinaires, passionnés de vie animale et de tauromachie, qui ont su éclairer, d'un nouveau jour, notre vision de la corrida et des toros de combat.
